Test d'Isle of Arrows - Une simplicité addictive
Le début d'année, c'est l'occasion rêvée de rattraper son retard avant le planning toujours chargé de février/mars. Lumière sur une des pépites de 2022 que vous avez probablement manquée : Isle of Arrows.
L'île des serpents
Le concept d'Isle of Arrows est assez simple : le joueur doit défendre une île face à des vagues de monstres, de plus en plus nombreux et de plus en plus puissants. Pour ce faire, il construit des bâtiments, aux fonctionnements variés. Il y a évidemment de nombreux outils défensifs, mais pas seulement : les drapeaux étendent la taille de l'île, les routes augmentent la distance à parcourir pour les monstres (permettant de placer plus d'obstacles sur leur chemin), certains bâtiments permettent de gagner des bonus, d'autres ont des pouvoirs spéciaux... Le panel est assez large.C'est là la plus grande force d'Isle of Arrows : le concept est super simple à comprendre, mais il y a une grande variété de pièces, de reliques (des bonus définitifs) et d'évènements, rendant chaque partie unique.
Durant la phase de construction, le temps est arrêté. Le joueur a, par défaut, accès à un bâtiment par tour, qu'il est libre de placer ou non. Il peut débloquer de nouveaux lieux à placer en dépensant de l'or. Cependant, un premier paramètre intervient : plus le joueur a d'or, plus il gagne d'or lors de chaque tour. Il est donc incité à dépenser pour mieux se protéger, mais aussi à économiser afin de gagner plus par la suite. Une fois qu'il a terminé, le joueur enclenche la vague : une série d'ennemis parcourent le chemin depuis un point de départ jusqu'à la base du joueur. Chaque monstre l'atteignant fait perdre un point de vie au joueur, qui en a dix au départ ; s'il atteint 0, c'est la fin de la partie. Cette deuxième phase se déroule en temps réel, mais le joueur n'est qu'observateur ; il n'a aucune action directe. Au terme de la vague, si le joueur est encore en vie, une nouvelle phase de construction commence et ainsi de suite jusqu'au terme de la vague 40, mettant fin au jeu.
Triangle des Bermudes
Isle of Arrows propose trois modes de jeux. La campagne contient trois cartes en plus du tutoriel. Ces cartes ne sont pas différentes les unes des autres, mais chacune propose des bâtiments spécifiques. De plus, pour compléter intégralement la campagne, il faut compléter chaque carte, c'est-à-dire survivre aux 40 vagues, avec les cinq guildes disponibles.
Ce système fonctionne bien. Les guildes et les différents bâtiments forcent à s'adapter et la campagne, d'une quinzaine d'heures environ, a une durée adaptée. Cependant, elle souffre de pics de difficultés exagérés. Ainsi, s'il m'est arrivé de réussir certaines cartes du premier coup, je n'ai pas réussi à triompher de la dernière avec la guilde des canonniers, même après plus d'une dizaine d'essais. Pis, celle-ci est tellement difficile que le seul moyen d'en venir à bout est d'obtenir certaines reliques spécifiques, qui dépendent entièrement du hasard... ce qui est frustrant.
En plus de la campagne, Isle of Arrows propose deux autres modes de jeux : une série de défis avec des conditions spécifiques et une mission quotidienne, à accomplir avec le meilleur score possible.
Conclusion
J'ai mis très longtemps avant de trouver le temps de lancer Isle of Arrows. Il m'a ensuite fallu beaucoup de temps pour réussir à m'en décrocher : sous ses apparences minimalistes, le titre a tout du très grand jeu grâce à sa proposition aussi simple que riche. J'ai regretté les quelques pics de difficulté, mais mis à part ça, ce fut une excellente expérience, que je recommande chaudement. Pour les intéressés, le jeu est disponible sur Steam (PC Windows et Mac), IOS et Android. J'y ai joué uniquement sur PC, mais le concept du jeu se prête très bien au fait d'y jouer sur mobile ou sur Steam Deck.
Test réalisé sur PC par Alandring à partir d'une version fournie par le développeur.
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