L’arche de Gaia

Le jeu débute dans un lieu étrange. C’est dans ce paradis verdoyant que vit Gaia, l’esprit de la vie, au milieu de nombreux animaux qui coexistent en harmonie. Mais ce monde idyllique cesse soudain d’exister, les animaux disparaissent les uns après les autres sans que Gaia puisse intervenir. Mère révèle alors à Gaia qu’elle a utilisé sa force vitale pour sauver l’âme des animaux, mais qu’elle se retrouve maintenant piégée dans leurs corps sans vie. Il est donc de la responsabilité de Gaia de retrouver et de libérer ces âmes pour que Mère puisse recréer le monde. En route, donc.

C'est pas la grande forme...

Nous débutons donc notre quête au fin fond d’un parking qui nous permet de découvrir les possibilités de déplacement de Gaia, car l'exploration de ce monde passe essentiellement par de la plateforme. Notre personnage peut donc sauter (option double saut comprise), planer durant quelques instants ou utiliser un dash bien utile. Plus tard, nous obtenons d’autres habilités bien utiles, comme la possibilité de marcher sur certaines surfaces. Le jeu se prend pourtant en main assez facilement. Étrangement, ce sont les passages de plateformes les plus simples, comme le simple saut d’une plateforme à une autre, qui m’ont le plus gêné. Les sauts ont un caractère un peu flottant qui m’a donné du mal dans l’évaluation des distances. Prévoyez une manette par contre, car le jeu n’est pas jouable au clavier.

Des sauts sur des voitures...

ou des grues...

Reprenons notre remontée vers la surface. Plus loin, nous croisons une étrange substance huileuse qui recouvre une bonne partie du monde et dans laquelle il ne fait pas bon tomber. Gaia peut en purifier certaines portions, mais il faut en éviter la plus grande partie. De la même manière, il faut esquiver d’étranges créatures blanchâtres qui rôdent dans le ciel autour de certains points et n’hésiteront pas à attaquer Gaia si elle s’approche trop. On croise également de véritables ennemis dans le jeu, les dévoreurs, que Gaia doit purifier. Je dois m’avouer peu convaincu par cette partie du jeu, Gaia ne peut utiliser que son « cœur » pour vaincre les ennemis. Un cœur qu’elle ne peut lancer qu’en ligne droite devant elle et qu’elle doit rappeler avec chaque lancer. Ça devient vite brouillon dès qu’il y a plusieurs ennemis impliqués, donnant un aspect très Benny Hillesque aux affrontements.

Si After Us s’annonce donc assez classique sur le fond, le jeu dégage pourtant un petit quelque chose sur le plan visuel. Je n’irais pas jusqu’à dire que le jeu est beau, mais la représentation assez surréaliste du monde dans lequel nous évoluons lui donne une identité et en fait un jeu que l’on n’a pas l’impression d’avoir déjà vu quelque part. Certes, cet aperçu ne m’a permis de voir qu’un seul environnement, très urbain, mais les images officielles du jeu confirment qu’il devrait y en avoir d’autres. Enfin, s’il semble suffisant de retrouver tous les réceptacles de la force vitale de Mère pour terminer le jeu, le joueur peut s’éloigner un peu du chemin principal pour collecter la centaine d’esprits d’animaux plus ou moins cachés dans les mondes que l’on visite. Chaque esprit ainsi découvert peuple un peu plus le monde. N’espérez toutefois pas un monde ouvert, le début du jeu semble assez dirigiste.

Alors, on embarque ?

Lors de sa présentation, After Us m’avait surtout charmé grâce à son visuel et je suis toujours conquis par ce point après cet aperçu. Couplé à un gameplay de plateforme classique mais efficace, ça nous donne un ensemble prometteur. Mes réserves concerneront les combats du jeu, que j’espère peu fréquents tant ils m’ont paru inintéressants. Réponse à la fin du mois de mai.

Aperçu réalisé sur PC par Grim grâce à une version fournie par l'éditeur.