Premiers pas dans le désert de Monster Hunter Wilds

On le sait la licence a fortement évolué avec Monster Hunter World, un jeu qui se voulait plus accessible que ses aînés sur bien des points, et avec plus de moyens aussi, lui permettant d'enfin grandement augmenter son public. Après un Rise qui était plutôt dans la continuité, vient Wilds qui, dès la première présentation, semblait apporter de grands changements.

C'est dans les plaines venteuses que s'est déroulée cette session. Une zone que les différentes présentations du jeu ont déjà beaucoup montré, de même que le monstre à chasser ici, un Doshaguma Alpha. Il s'agit à priori de la première ou de l'une des premières vraies chasses du jeu. Dès l'arrivée, ce qui frappe, c'est la taille de la zone explorable, immense et sur plusieurs niveaux. Alors qu'on commence dans un campement fournissant pléthore de services habituels, les Seikret (la monture) attendent à la sortie pour partir à l'aventure, dans un territoire laissé libre à l'exploration et aux choix d'activités. À noter, le jeu est plutôt généreux en tutoriels, avec beaucoup d'aides sur les différentes fonctionnalités, anciennes ou nouvelles. De l'assistance à l'utilisation des armes et outils aussi. Tout cela initie de manière graduelle le joueur pour lui apprendre petit à petit à jouer à ce nouveau Monster Hunter.

Déroulé de la chasse

Avant de partir, un petit tour dans la tente pour regarder un peu les choix d'équipements : ici, pas grand chose de disponible, mais cela semble aussi fourni qu'à l'habitude (armes, armures, runes, etc.) Le choix des armes s'est porté sur le Fusarbalete léger et sur la lance-canon parmi les quatorze proposées. Après avoir été parler aux divers personnages du camp, qui semblent être les services habituels (repas, forge, etc.), direction la sortie ; on monte sur le Seikret et que la chasse commence ! Les déplacements avec la monture sont fluides, elle répond bien aux commandes, elle saute automatiquement en cas de zone accessible, c'est plutôt agréable. Mais le trajet ne fut pas long puisque la cible et ses deux camarades marchaient tranquillement dans la plaine en contrebas de la grotte. On a noté la présence de divers animaux standard à proximité, et ils sont actifs, ce qui rend les environs plus vivants qu'à l'habitude.

On vous épargne le déroulement exact de la chasse, pas vraiment glorieuse, surtout que je n'étais pas habitué à la manette PlayStation. On pourra au moins vous dire que la course et les esquives fonctionnent bien et sont toujours aussi pratiques. Comme précisé au-dessus, il est indiqué durant la chasse ce que font les différents boutons de la manette, c'est très pratique au vu du nombre d'actions et d'objets utilisables.

Après quelques échanges de coups, une des nouveautés de cet épisode fait son apparition, les points faibles. Le fait de faire plus de dégâts sur certaines parties existe depuis longtemps dans la licence. Mais ici il s'agit de partie du corps de l'adversaire qui sont plus vulnérables durant un moment et sont alors indiquées en rouge. C'est donc l'opportunité à saisir de maximiser les dégâts en ciblant précisément ces zones. C'est là que le nouveau mode focus entre en jeu, permettant de cibler des parties du corps de l'ennemi.

Durant le combat, un autre monstre s'est invité à la fête, un Rey Dau (un genre de grand oiseau qui fait de l’électricité). Là encore, ce n'est pas une nouveauté, mais cette fois son arrivée fut précédée d'un orage sur la plaine. L'ambiance des environs a drastiquement changé, devenant plus sombre, des éclairs tombants ici et là, durant plusieurs minutes alors même que l'initiateur n'avait pas encore fait son entrée. Ce qu'il a fini par faire, venant échanger quelques coups avec le trio. Difficile de dire ce qui l'a provoqué, lassitude du combat ou un palier de dégâts atteint, mais le groupe a fini par partir dans les grottes, nous laissant face au grand oiseau. Nous n'étions pas vraiment dans de bonnes conditions pour cet affrontement et cet oiseau n'était pas l'objectif de cette chasse, aussi nous avons fait un repli stratégique également en direction des grottes pour aller débusquer le Doshaguma.

Pour les vétérans de la licence, l’exigence et les mécaniques spécifiques à telle ou telle situation semblent toujours d'actualité. Ici, il était difficile d'affronter les trois ennemis en même temps et donc conseillé de séparer le groupe d'ennemis en leur lancent un genre de grenade répulsive. Une fois fait, le combat contre l'unique adversaire est du coup bien plus simple. D'ailleurs, encore une nouveauté de cet épisode, il est possible de faire appel à des alliés non joueurs, via le lancement d'un signal SOS. Il n'a pas été expliqué si cette fonctionnalité n'était pas accessible dès le début de la chasse pour cause d'apprentissage progressif (dans le cas de la première, ou presque, mission) ou si elle n'est accessible qu'à un certain stade de la chasse. En tout cas, les compagnons arrivent après quelques minutes. Le changement d'arme n'a pas été abordé, car cela n'a pas trop été utilisé ; difficile d’émettre une opinion détaillée sur ce que cela apportera au jeu.

Ayant prit un peu trop de temps à vagabonder et pour trouver les touches à utiliser, il n'a pas été possible d'abattre la cible (temps limité)... On est au moins resté debout à la fin de la chasse, ce qui n'est pas forcement une mince affaire. Une chasse dont le déroulé est tout de même très similaire à ce que propose habituellement la licence. Vous partez traquer une grosse bestiole, vous pouvez récolter des choses en chemin (notons qu'il est maintenant possible de le faire à distance avec le grappin), vous trouvez votre adversaire et place à l'action avec tout un panel d'objets disponibles (améliorations temporaires, pièges, soins, etc.) À la fin du combat, vous pouvez dépecer la victime pour acquérir diverses ressources.

Prêt à partir

Au sortir de la première prise en main de Monster Hunter Wilds, on est conquis par cette session. Cet épisode apporte de nouvelles choses tout en restant dans la continuité de la série, un peu comme World à son époque. On notera aussi une histoire qui semble plus présente et plus sérieuse. On a hâte de pouvoir reposer les mains dessus !

Aperçu réalisé par Zekkangel dans le cadre d'une session presse organisée par l'éditeur.