Aperçu de Wreckfest 2 - Sur la route de la destruction

Vous le savez, je ne suis pas du tout aficionado des accès anticipés. Je n’en vois pas trop l’intérêt si ce n’est perdre un public qui aurait pu être conquis avec un jeu final complet et intéressant. Les accès « trop » anticipés ont généralement tendance à faire passer sous le radar de nombreux jeux lors de leur sortie finale, car les joueurs s’en sont désintéressés durant cette phase de pré-release.

Wreckfest premier du nom a, à mon avis, souffert de ça. Mais il a tout de même eu un succès d’estime auprès des joueurs, fortement soutenu par une communauté de moddeurs sur PC qui ont apporté beaucoup de contenu sur cette plate-forme. Car 2 ans après sa sortie, le cap du million de ventes a largement été dépassé. Clairement, ça a dû les motiver à créer cette suite.

Et si ça a marché une fois… Pourquoi changer une recette qui gagne ? Du coup, même modus operandi pour les Finlandais de Bugbear et on repart sur un accès très anticipé.

On part donc avec seulement 4 voitures pour démarrer notre carrière sur Wreckfest 2 :

• La Roadslayer
• La Rocket
• L’American 1
• L’European 1

Les 4 voitures ont un comportement très différent les unes des autres et on peut faire des réglages pour s’adapter au terrain de la course. Évidemment, avec le peu d’environnements qu’on a actuellement, c’est assez basique.

On a donc 4 environnements (qui comprennent des variantes) :

• Savolax Sandpit qui alterne entre terrain de sable et piste en tarmac
• Speedway, un ovale genre circuit de Nascar qui peut aussi faire figure d’arène, mais aussi d’un circuit en 8
• Scrapyard, décliné en deux circuits différents
• Testing Grounds, un environnement neutre pour essayer des trucs complètement débiles avec sa voiture. Ce dernier est particulièrement notable pour ses loopings et rampes, ainsi que pour les nombreux obstacles amusants tels que les lanceurs à ressort ou les machines à rouler qui écrasent votre voiture en une fine plaque métallique.

Là où Wreckfest 2 est attendu au tournant, c’est pour sa physique. On n’attend pas de la simulation, mais on veut que les chocs, les accidents soient le plus réalistes possible. Dans le jeu, on a des « barres de santé » sur la voiture, localisées : avant, arrière, flancs, les roues, moteur… Tout « choc » fera perdre des points de structure ou points de vie à la zone entrée en collision, ce qui impacte évidemment la conduite. Mais ça reste un jeu très arcade et, même si parfois votre grosse Pontiac ressemble plus à une Twingo qu'à une Pontiac, elle roule encore ! Le moteur graphique du jeu rend très bien l’état de votre voiture, en plus d’être vraiment beau à voir tourner.

C’est évidemment très jouissif et un sacré défouloir. De plus, l’IA a un niveau terriblement correct. C’est très difficile de l’emporter contre elle, elle est capable de vous envoyer dans le décor sans coup férir, sans hésitation. Et le mode multijoueur étant bien présent, les autres joueurs sont tout aussi mesquins que l’IA évidemment. Les interactions du multijoueur ajoutent une dimension supplémentaire de chaos et de compétition, rendant chaque course imprévisible et palpitante.

Actuellement, Wreckfest 2 est uniquement disponible en accès anticipé sur PC, mais une sortie sur console est prévue dans les 12 prochains mois (enfin, si l'accès anticipé de la version PC s'est terminé). Cette période d'accès anticipé permet aux développeurs de recueillir des retours précieux de la communauté afin d'améliorer le jeu. La première mise à jour majeure, prévue dans deux mois, apportera deux nouvelles voitures et deux nouvelles pistes supplémentaires.

Espérons que les futures mises à jour enrichiront le contenu et offriront plus de diversité, car pour l'instant, le jeu, bien que prometteur, souffre d'un manque de profondeur et de variété. Avec les bons ajustements et ajouts, cette suite pourrait surpasser l'original et offrir une expérience de destruction encore plus addictive et satisfaisante.

On se tiendra au courant et je ferai un vrai retour à la release finale du jeu.

- Jeu testé par Seiei avec une version fournie par l'éditeur