Test de Rogue Trader : Lex Imperialis – Un second DLC mitigé pour Rogue Trader
Alors qu'Owlcat Games vient d'annoncer le développement d'un nouveau jeu dans l'univers de Warhammer 40K, le studio n'oublie pas Rogue Trader. Ainsi, le deuxième DLC, intitulé Lex Imperialis est disponible depuis le 24 juin, tandis qu'un second Season Pass vient s'ajouter au futur du jeu.

Comme ce fut le cas pour Void Shadows, ce second DLC s'active via le menu "DLC et mods" du menu pause, accessible une fois votre partie lancée. La nouvelle origine est elle bien entendu disponible dès la création du personnage, pour peu que le DLC soit installé.
Dura Lex, Sed Lex
À l’image du précédent DLC de Rogue Trader, la quête de Lex Imperialis débutera durant le chapitre 2 du jeu et vous accompagnera durant les chapitres suivants. Je devrais même dire qu’elle débute assez tardivement puisqu’il vous faudra rejoindre Dragonus, monde capitale de votre dynastie pour y rejoindre l’Adeptus Arbites. L’un des membres de cet ordre à besoin de votre assistance pour capturer un capitaine renégat et son vaisseau. Une mission qui ne se déroulera bien évidemment pas comme prévu et qui ne sera que le point de départ d’une nouvelle campagne d’une quinzaine d’heures. C’est également durant cette mission que vous pourrez recruter Salomorne Anthar, le nouveau compagnon du jeu. Comme tout membre de l’Adeptus Arbites, Salomorne est l’incarnation de la justice au sein de l’Imperium. Soit raide comme la justice et totalement dépourvu d’humour, comme les dialogues ne cesseront de l’illustrer (et ce n'est pas un compliment sur l'écriture du DLC...).
La Loi, c’est moi
Qui dit nouveau DLC dit habituellement ajout de nouveaux archétypes pour construire vos personnages. Sur ce point, Lex Imperialis se montre un peu différent de Void Shadow. L’Arbitrator n’est ainsi pas un archétype, mais une Origine de personnage, ce qui implique que vous ne pourrez faire ce choix qu’à la création d’un nouveau personnage. Autre différence par rapport aux origines traditionnelles, l’Arbitrator s’accompagne de 3 « sous-origines » qui possèdent leurs propres bonus de caractéristiques et de compétences. Dernière petite subtilité, cette origine est la seule qui vous permet de combiner tous les archétypes de niveau 1 avec l’archétype de Surveillant sur lequel je reviendrai dans un instant. Sans cette origine, il vous sera impossible de combiner l’archétype de Surveillant avec un Guerrier ou un Soldat. Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour incarner une version Warhammer 40k de Judge Dredd.
Jamais sans mon pet
Comme dit précédemment, ce second DLC ajoute également un nouvel archétype au second palier. Le Surveillant, c’est son petit nom, est un archétype qui s’articule autour de l’utilisation d’un familier. Différents familiers sont disponibles et le choix dépendra de votre orientation de départ. Le choix de base est une espèce de cyber-molosse. Un animal tant fait pour l’attaque que pour la défense rapprochée d’un allié. Plus intéressant, les Psykers pourront choisir un corbeau qu’ils pourront utiliser pour propager leurs sorts. Pour faire simple, les buffs et debuffs que le Psyker lance sur son corbeau sont également appliqués à tous les alliés ou ennemis dans une zone entourant l’oiseau. Les Officiers quant à eux privilégieront plutôt l’aigle pour ses capacités offensives et de distraction. Enfin, le DLC s’accompagne de l’ajout d’un nouveau type d’équipement : les boucliers. Il s’agit d’une arme de mêlée qui, par défaut, occupe un slot d’équipement dans chaque ensemble disponible pour le personnage. Son principal atout est bien sûr défensif, puisqu’il permet de bloquer les dégâts. De quoi transformer un personnage en véritable tank.
Conclusion
Mon principal reproche concernant ce Lex Imperialis sera dans la lignée du défaut que je trouvais à Void Shadows. Soit celui de se destiner à quelqu’un qui débute une partie. Et c’est encore plus vrai avec ce choix de faire de l’Arbitrator une origine, et donc un choix à faire dès le début du jeu. C’est dommage car à l’inverse, le véritable archétype ajouté par ce DLC est lui particulièrement intéressant, surtout pour les Psykers. Quant au nouveau compagnon, il m’a paru lui aussi en retrait par rapport à Kibellah. Dans un groupe, Salomorne est correct, mais pas plus. J’ai ainsi du mal à le trouver incontournable dans un groupe. Un peu à l’image de ce DLC en fait, dont les ajouts, bien que sympathiques, ne me paraissent pas suffisant pour relancer immédiatement une partie. Surtout lorsqu’on sait qu’Owlcat a déjà annoncé deux DLC supplémentaires pour 2026. J’aurais dés lors bien du mal à reprocher à qui que ce soit d’attendre leurs sorties pour enfin profiter d’une expérience complète avec Rogue Trader.
Test réalisé sur PC par Grim à l'aide d'une copie fournie par le développeur
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Plateformes | PlayStation 5, Windows, Xbox Series X|S |
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Genres | Jeu de rôle (RPG), futuriste / science-fiction |
Alpha-test |
2022 |
Sortie |
7 décembre 2023 (Windows) 7 décembre 2023 (PlayStation 5) 7 décembre 2023 (Xbox Series X|S) |
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