GAMESCOM 2025 - Pragmata

Ce dernier jour de Gamescom pour nous, nous avions rendez vous chez Capcom pour découvrir leurs futurs titres et impossible de passer à côté de Pragmata. Depuis l’annonce mystérieuse de 2020, le jeu alimentait toutes les théories. Trente minutes sur la démo, manette en main et yeux grands ouverts : en vrai, c’est loin d’être un shooter comme les autres.

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D’entrée de jeu, on se retrouve propulsés dans la combinaison de Hugh Williams, astronaute perdu sur une base lunaire dystopique et sauvé in extremis par Diana, une androïde au regard énigmatique. Rapidement, on comprend que ce tandem n’a rien d’anodin : Diana n’est pas un simple faire-valoir, elle est au contraire au cœur du gameplay, mais aussi (on le pressent) de l’histoire elle-même.

L’intrigue garde soigneusement ses secrets et distille ses indices avec parcimonie. Pourquoi Diana nous sauve-t-elle ? Qu’est-ce qui lie vraiment ces deux âmes isolées ? La démo ne répond qu’à demi-mots, mais la relation entre Hugh et Diana s’installe naturellement et on devine qu’elle sera à la fois moteur du récit et levier émotionnel. Entre tension, complicité muette et mystère, on sent que Capcom prépare quelque chose de plus profond qu’un simple enrobage SF. Mais sur 30 minutes de démo, évidemment, on n'a pas pu approfondir cette relation.

Côté gameplay, Pragmata brouille habilement les pistes. Au début, on peste un peu : notre astronaute a la lourdeur d’un scaphandre et son blaster semble inoffensif face aux robots d’acier qui hantent la base. Mais tout bascule dès que le système de hacking entre en scène. En pleine action, alors qu’on fuit ou riposte tant bien que mal, on peut activer le piratage grâce à Diana et lancer une séquence de mini-jeu survolté pour déverrouiller la défense des ennemis.

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Le switch entre gunfight et puzzle de hacking s’avère immédiat, fluide, et agréablement nerveux. Aucun temps mort : pendant qu’on s’affaire à viser juste sur une grille, les robots continuent d’attaquer. Il faut donc réfléchir vite, s’adapter et optimiser chaque hack. À l’écran, tout s’enchaîne sans pause et on ressent une vraie montée de tension à chaque affrontement — surtout face au boss final de la démo dont il faut bien analyser le pattern.

Visuellement, si la SF lunaire ne surprend plus forcément, mais il faut reconnaître que la base exposée dans la démo exerce une vraie fascination, avec ses couloirs glacés et son hublot donnant vue sur le décor spatial. L’immersion fonctionne. Le système de hacking, quant à lui, demande un peu de pratique pour en maîtriser toutes les subtilités : il s’agit d’atteindre des nœuds clés pour briser les défenses adverses, parfois en profitant d’effets contextuels (ralentissement, fragilité…), tout ça en temps réel pendant l’action. On craint une possible répétitivité sur la longueur, mais sur la session test, la formule nous a paru aussi rafraîchissante qu’efficace.

Difficile de ne pas s’attacher au duo principal, même en si peu de temps. Diana intrigue, amuse et semble cacher bien des secrets dont on a hâte de percer le mystère. L’univers, la dynamique de gameplay entre action, plateforme et piratage, et l’alchimie naissante entre les deux protagonistes donnent déjà envie d’en voir bien plus.

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