Ghostrunner : les quatre saisons du cyber-ninja
Ghostrunner est sorti en octobre 2020 sur à peu près toutes les plateformes et ce dernier a plutôt séduit ses joueurs avec son univers futuriste et surtout son gameplay nerveux et rapide. Cependant, les Polonais de One More Level n’en ont pas encore terminé avec leur personnage cybernétique : un plan de route a été établi avec à la clé des DLCs payants, mais aussi de nouveaux modes gratuits. La récente sortie du second DLC, le Buffle de Métal, est l’occasion de se pencher sur les nouveautés qui ont été apportées au titre.
Fauché par l’hiver
La première évolution est arrivée cet hiver. D’un côté, il y a eu le pack hivernal avec ses armes de saison. Néanmoins, c’est surtout l’ajout du mode Hardcore qui est intéressante. Ce mode gratuit vous permet de vous attaquer aux niveaux avec une difficulté nettement rehaussée. Certains niveaux ont même été repensés à l’occasion. Pour vous aider à affronter tout ça, toutes les améliorations et compétences sont disponibles dès le départ.
Et quand on dit dès le départ, c’est que les choses sérieuses commencent dès le niveau d’introduction : à peine notre cyborg se dégourdit-il les jambes que les tirs de mitrailleuses pleuvent, des samouraïs se jettent sur lui et d’autres ennemis lui tombent déjà sur le râble. D’entrée de jeu, le ninja doit déployer tout son savoir-faire.
C’est le printemps, reprenons la course à pied
Ce mois d’avril arrivent donc les armes et gants à l’effigie du Boeuf (et non le buffle, comme cela est traduit un peu partout), le signe chinois de cette année 2021. Ces éléments de cosmétique sont du plus bel effet, mais c’est du côté des mises à jour gratuites qu’on trouve le meilleur morceau pour cette saison.
Cette fois, le nouveau mode est la Course Mortelle, un ensemble de cinq parcours originaux qu’il faut traverser le plus vite possible. Dans cette course contre la montre, le joueur doit découvrir le chemin le plus court dans une myriade de chemins et de possibilités tout en jonglant entre les pièges et les ennemis armés. Ici et là traînent des bonus pour rajouter de précieuses secondes au compteur. Chaque parcours propose une approche différente : ville tortueuse, grande ligne droite, porte à déverrouiller pour pouvoir passer à la suite… Cela évite la redondance entre deux épreuves.
Une fois lancé sur un parcours, on est vite perdu devant toutes les possibilités. Qu’est-ce qui est le plus rapide ? Courir sur le mur pour attaquer cet ennemi ou tenter un dash pour arriver plus vite sur la plateforme suivante, au risque de se prendre un tir dans le dos ? C’est au fur et à mesure des échecs qu’on comprend la logique à adopter afin d’atteindre l’arrivée. Et c’est avec un réel sentiment de victoire qu’on franchit enfin la ligne à quelques centièmes de seconde de la fin. Sentiment qui ne dure guère longtemps : quand on remarque que le rang Maître demande d’arriver avec encore une dizaine de secondes dans les poches, on se dit qu’on est encore loin d’être à la hauteur du défi.
Ces Courses Mortelles sont donc exigeantes, mais on retrouve le plaisir principal de la campagne : courir à toute vitesse, virevolter dans les airs et ainsi progresser avec fluidité dans des niveaux complexes. Un véritable ninja, rapide et fatal.
Prendre la pose (enfin, presque)
Une autre option s’est ajoutée avec le reste : le mode Photo. Comme beaucoup de jeux avant lui, il est possible de mettre le jeu en pause, d’ouvrir un menu pour appliquer quelques filtres ou autres modifications à l’image et ainsi prendre de beaux clichés de vos actions téméraires. Enfin, à condition que vous ayez eu le temps d’appuyer sur le bouton à temps.
Ah, et que vous vouliez pas voir votre avatar sur la photo, à moins de rester à la première personne. Car, choix étrange et discutable, le personnage disparaît de la scène si vous réorientez la caméra. Ne restent plus alors que les ennemis qui semblent bêtement tirer dans le vide. Tant pis pour le moment où l’adversaire s’apprête à se faire découper par une ombre qui s’est adroitement glissée entre les balles ; ça limite plutôt l’intérêt du mode.
Il va faire chaud
Il reste encore deux grandes étapes pour Ghostrunner. En dehors de nouveaux ajouts cosmétiques, les développeurs promettent encore un nouveau mode de jeu et un DLC “ultime”. Pour les consoles nouvelle génération, le patch est prévu gratuitement pour cet automne. Encore de bonnes occasions pour gambader joyeusement dans Dharma City, à n’en pas douter !
Test réalisé sur PC par NeoGrifteR à partir d’une version fournie par l’éditeur.
Plateformes | Windows |
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Genres | Action, plateformes, futuriste / science-fiction |
Sortie |
2020 |
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6 mars 2022
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5 décembre 2021
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7 septembre 2021
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