Test de Project_Hel, le DLC ultime de Ghostrunner
Après plusieurs modes de jeu gratuits et divers ajouts cosmétiques payants, voici venir la dernière extension pour Ghostrunner, sorti en octobre 2020. C’est l’occasion de diriger l’antagoniste Hel dans sa propre campagne au cœur de la Tour Dharma.
Ghostrunner Begins
Souvenez-vous : une course endiablée sur un train au terme de laquelle vous avez affronté un être décharné au service de la corporation ennemie. C’est elle, Hel, que vous dirigez dans cette toute nouvelle aventure.
L’action prend place avant l’éveil de Jack, le héros de la campagne principale. Dans cette espèce de prologue, nous suivons cet autre cyborg dans sa chasse aux traîtres et aux rebelles. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus (mais juste un petit peu) sur les lieux, sur certains personnages et sur la façon dont on en est arrivé à la situation constatée dans l’histoire principale.
Un des reproches sur le périple de Jack était cette impression de passer notre vie dans les tunnels de maintenance. Cette fois, le trajet nous fait traverser des zones un peu plus intéressantes : si on n’a toujours pas l’occasion de visiter un ou deux appartements, on traverse au moins plusieurs zones urbaines avec leurs néons et leurs devantures de boutiques. Les effets de lumières et de réflexions sont d’ailleurs assez réussis.
Hit the road, Jack
La recette est globalement la même : il faut traverser les lieux dans un parkour frénétique et gérer les divers ennemis qui s'interposent sur votre chemin. De temps en temps, vous êtes confronté à un petit puzzle à base d’interrupteurs à activer avant de pouvoir poursuivre.Encore une fois, divers objets à collectionner ont été dispersés ici et là : des artefacts, des enregistrements audio ou des nouvelles apparences d’épée. Pour les dénicher, il faut bien fouiller les zones et parfois faire preuve d’un bon timing.
Finalement, ce sont sept nouveaux niveaux qui vous sont proposés, dont deux consacrés à des combats contre des boss inédits. La difficulté est dans la même veine que le jeu principal, il y a quelques passages qu’il faut reprendre en boucle avant d’accomplir la bonne approche. En ligne droite, il y a donc de quoi vous occuper trois bonnes heures, plus encore si vous cherchez tous les secrets ou si vous voulez crâner sur le classement général (toujours limité aux amis, par contre).
Enfer et contre tous
Hel présente des capacités similaires à Jack. Elle se déplace vite, elle peut courir sur les murs, elle se bat à l’épée, elle a un dash et peut esquiver les attaques ; de plus, elle est de base tout aussi fragile. Ce n’est pas non plus une copie parfaite : elle est par exemple dépourvue de grappin et a aussi ses propres particularités. Déjà, elle saute un peu plus loin. Quand le ralenti est déclenché, il est possible de changer la course du saut pour atterrir ailleurs ; c’est très pratique pour revenir sur une plateforme après avoir loupé son coup. Et surtout, elle dispose d’une jauge de rage qui se remplit en ramassant des bonus dédiés ou en tuant des adversaires. Si cette jauge est suffisamment pleine, elle permet d’encaisser un coup ou un tir ou encore d’envoyer des coups tranchants à distance.
Hel possède également son propre tableau de caractéristiques. Pour rappel, chacune est représentée par une forme géométrique et il faut faire entrer celles qui vous intéressent dans un espace limité en une espèce de Tetris crève-cœur.
Au rang des nouveautés, le jeu s’agrémente de nouveaux pièges, comme ces plateformes couvertes de dalles électriques. On a droit également à de nouveaux adversaires : des hommes équipés de marteaux ou avec des jet-packs qui lancent des missiles. Tout un programme !
D’ailleurs, comme vous êtes dans le camp de Dharma, il faudrait éviter de tailler dans le gras des employés. Mais si vous êtes au courant, eux ne semblent pas avoir reçu la note de la direction et ils n'hésitent pas à vous considérer comme hostile. À vous de décider comment effectuer votre approche. Hel fait d’ailleurs preuve d’un pragmatisme assez intéressant à ce sujet.
Les dialogues sont intéressants, surtout que Hel a son petit caractère. Enfin, à condition de pouvoir les suivre : comme le précédent, nous avons là de l’anglais sous-titré en français, mais on est souvent bien trop occupé à gérer notre progression dans l’environnement pour pouvoir prêter attention à ce qui se raconte dans notre oreillette.
Project_Hel est un très bon complément à l’expérience Ghostrunner. Son personnage est juste assez différent pour renouveler le plaisir et les nouveaux ajouts permettent d’éviter trop de redites dans la progression.
Test réalisé sur PC par NeoGrifteR à partir d’une version fournie par l’éditeur.
Sur le même sujet :
Plateformes | Windows |
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Genres | Action, plateformes, futuriste / science-fiction |
Sortie |
2020 |
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