Test de Figment 2 : Creed Valley - Intelligemment mignon

La musiqueeeee, c’est la musiiiqueeeee…

Figment 2 met en scène les mêmes personnages que son aîné : Dusty et Piper. Un duo qui fonctionne plutôt bien même s’il n’invente rien de particulier. Les protagonistes échangent naturellement ensemble tout en suivant l’aventure sur un ton bien souvent décalé et se permettent de nous faire part de nombreux conseils sur la manière de résoudre tel ou tel problème de la vie de tous les jours. Par exemple, ils mettent en avant l’importance de communiquer quand quelque chose ne va pas et de demander de l’aide.

Ce qui est réellement intéressant quand on avance dans le jeu, c’est qu’on se rend compte très rapidement que nous sommes dans la psyché d’un personnage bien réel qui vit les aléas de la vie (le stress, la peur…) et que nous sommes censés combattre ces différentes pensées pour aider le protagoniste à s’en sortir. C’est certes parfois un peu cliché et peut être un peu trop simpliste, mais diantre que c’est aussi agréable à vivre comme expérience. 

Le jeu vous propose un univers haut en couleur et c’est franchement agréable. Il n’est pas sans rappeler une série de jeux comme Tunic ou I was a Teenage Exocolonist dans ses graphismes colorés. Le gameplay se veut assez simpliste dans sa manière de procéder. On retrouve ici les aspects de base d’un jeu d’aventure où vous aurez votre épée pour vous défendre des différents ennemis rencontrés. Le jeu n’a aucune prétention à vous offrir de la difficulté à outrance ou des énigmes à se tirer les cheveux. Non, il vous propose une aventure ludique et de vivre, quelques heures, avec ses personnages. À certains moments, j’ai retrouvé une inspiration de Rayman Legends et ce notamment sur les combats de boss qui sont arrangés musicalement et vocalement. C’est divertissant au possible et on finit par taper du pied au rythme des paroles. Ces boss constituent peut-être le challenge le plus coriace du jeu (bien que ce soit tout à fait gérable, je vous rassure), car on retrouve des phases et une difficulté légèrement plus accrue et demandant un peu plus de réflexes.

Musique, combat, énigmes… Le jeu a tout pour remplir un cahier des charges plutôt correct. On dénote toutefois une durée de vie assez faible (comptez entre 4 et 5 heures pour arriver au bout du jeu) et une absence nette de rejouabilité. Nous sommes ici sur un jeu valant, mine de rien, 25 euros (hors promo). Un achat qu’il faut donc considérer, car le rapport temps/argent est clairement dans le rouge. Par contre, et c’est là que j’ai envie de crier mon amour pour ce jeu, Figment 2, c’est clairement la porte d’entrée idéale pour vos enfants (j’aurais tendance à dire à partir de 6/7 ans, mais bon c’est toujours au cas par cas). Le jeu est simple tout en proposant des énigmes constamment et des combats, les personnages sont attachants et les problématiques rencontrées ainsi que les conseils apportés peuvent travailler tout l’aspect émotionnel d’un enfant. Ce n’est jamais trop violent, jamais trop vulgaire, que du contraire. Il y a même un mode co-op local partagé pour justement passer du temps avec lui (vous jouez Piper du coup). Que demandent de plus les parents ?

D’ailleurs, à mon sens, le support Switch sur lequel est aussi disponible le jeu (en plus du PC, de la PlayStation 5 et de la Xbox Series X|S) est parfait pour ce type de jeu tout en visant un public plus jeune. Par contre, ne vous y trompez pas, il convient tout aussi bien aux adultes hein ! Si vous aimez les aventures un peu décalée, un peu rythmée sans pour autant être compliquées, vous allez clairement passer un agréable moment. Bon après, je vous avoue que pour un public plus mature, j’aurais tendance à plutôt le conseiller en petite promo plutôt qu’à prix plein, mais bon pourquoi pas.

Test réalisé par Glaystal à partir d'une version PC fournie par l'éditeur.