Steam Néo Fest - Octobre 2024 - Morceaux choisis

On a essayé

• Citizen Sleeper 2: Starward Vector
• Commandos; Origins
• Knights in Tight Spaces
• L'Amerzone - Le Testament de l'Explorateur
• Les Fourmis
• Little Big Adventure - Twinsen's Quest
• The Jackbox Survey Scramble
• The Stone of Madness
• Wilmot Works It Out
• Windblown

Citizen Sleeper 2: Starward Vector

C'est quoi ? De la narration sur des jetés de dé

Le premier Citizen Sleeper avait été une des bonnes surprises de 2022. Fort de ce succès, la suite arrive ce prochain mois de novembre. Ce nouvel épisode conserve la même recette : de la narration soignée où les actions se jouent avec les dés tirés en début de journée. Mais cette fois, il est possible d'engager à bord de notre vaisseau certains personnages que l'on croise. Certaines missions nous enverront dans d'autres lieux aux confins de l'espace et on pourra y profiter des dés et compétences de ces nouveaux compagnons. Techniquement, on est en terrain connu : Gareth Damian Martin s'est à nouveau entouré d'Amos Roddy pour la musique et de Guillaume Singelin pour le chara-design. L'ensemble est en tout cas très prometteur, vivement la sortie officielle !

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Commandos: Origins

C'est quoi ? Ein verletzter ! Alarm, alarm !

Le premier Commandos (Behind Enemy Lines) était paru en 1998 et avait de suite séduit : un petit groupe d'élite, chaque membre ayant sa spécialité, devait atteindre ses objectifs dans des cartes remplies de nazis (plus ou moins) prudents. Le jeu était beau (pour l'époque), le jeu était difficile. Après une extension et deux suites, la licence est entrée dans un long sommeil. Kalypso Media a tenté de réveiller la bête avec deux remasters HD, mais l'accueil fut glacial devant les trop nombreux bugs.

Mais voilà qu'arrive cette année l'épisode Origins qui, comme le souligne le titre, veut revenir aux débuts de notre groupe favori. Cette démo nous demande de faire exploser une antenne radar, forcément gardée par toute une garnison allemande. On y retrouve notre bon vieux béret vert et son acolyte marine. Et... c'est comme revenir dans de bonnes vieilles pantoufles. La vue, le maniement, les sensations sont bien les mêmes que sur la série originale. Le jeu n'est pas non plus brut de décoffrage, il a profité de sa pause pour récupérer quelques facilités, comme la mise en surbrillance des ennemis et points d'intérêt. Et comme on a maintenant de la vraie 3D, on peut faire tourner la caméra autour de notre unité.

Mais le contexte de la Seconde Guerre intéresse-t-il toujours les joueurs, vu à quel point il a été servi à toutes les sauces depuis ? Et y a-t-il même une place pour ce type de jeu ? Le genre n'a pas permis à Mimimi Games de perdurer, après tout. On verra bien si ce vénérable vétéran sera capable de changer les choses.

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Knights in Tight Spaces

C'est quoi ? Un jeu de stratégie avec des cartes et pas beaucoup d'espace

Knights in Tight Spaces reprend le principe de Fights in Tight Spaces, dont il partage l'univers. Soit un jeu de stratégie dont les combats se règlent à coup de cartes dans une belle dimension deckbuilding. Subtilité de la série : les combats se déroule dans des espaces très réduits qui donnent une énorme importance au placement de nos personnages. Il est ainsi possible de faire des combos d'attaques entre nos personnages, de balancer les ennemis en dehors de la carte ou de les faire s'attaquer entre eux. Mine de rien, ça semble assez complexe. Deux classes sont disponibles dans la démo. Pas de date de sortie pour l'instant, mais Fights in Tight Spaces ayant été bien reçu, ça vaut probablement la peine de garder celui-ci à l'œil.

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L'Amerzone - Le Testament de l'Explorateur

C'est quoi ? Une remise à niveau d'un classique de l'aventure

En 1999, l'auteur de bande-dessinée Benoît Sokal réutilisait un de ses anciens concepts (mais sans le canard alcoolique) dans un jeu d'aventure tout en 3D (précalculée, faut pas pousser non plus). Depuis, l'auteur s'est surtout fait connaître dans le domaine avec la série des Syberia. Le monsieur nous a quitté en 2021, mais les gens de Microïds tiennent à faire perdurer cet héritage et proposent cette année un remake de cette première œuvre.

La démo reprend le tout début du jeu, c'est à dire l'arrivée au phare et sa (courte) visite. Et il n'y a aucun doute sur le fait que le coté graphique s'est bien mis à la page de 2024 : les décors sont très beaux et détaillés. Ce qui trouble, par contre, c'est d'avoir gardé le mode de déplacement original : on clique dans une direction et le personnage (vue à la première personne) se déplace automatiquement vers la prochaine zone. C'est surprenant de ne pas avoir laissé la main au joueur pour qu'il se déplace librement dans ces environnements pourtant bien modélisés ; peut-être pour éviter la frustration des murs invisibles et mieux maîtriser la mise en scène… Quoi qu'il en soit, le reste est classique pour le genre : on fouille, on récolte objets et textes, on manipule du bout de la souris des mécanismes, le tout pour progresser toujours plus loin dans l'histoire.

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Les Fourmis

C'est quoi ? De la micro(cosmos) stratégie

Cette adaptation du roman de Bernard Werber fait le choix de la stratégie à hauteur de fourmis. Vous incarnez l'une d'elles et vous devez donner des ordres aux divers groupes pour attaquer les unités adverses ou construire vos défenses. Entre deux terrains à envahir, le jeu fait aussi la part belle à la narration avec la possibilité de se promener et de discuter avec des congénères.

Le jeu se prend facilement en main : on choisit l'unité avec les boutons LB/LR, on vise et on l'envoie sur place d'une pression de bouton. Et il est surtout très beau : c'est du Unreal Engine 5 et ça se voit. Pour le meilleur comme le pire, d'ailleurs : c'est à dire photoréaliste, mais d'une esthétique déjà vue.

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Little Big Adventure - Twinsen's Quest

C'est quoi ? Le retour d'une légende rétro

En 1994, le mythique studio Adeline sortait le premier LBA, création de Frédérick Raynal : des graphismes novateurs (pour l'époque, toujours), une belle histoire… Ce fut un joli succès. Et 30 ans plus tard, voilà que se pointe enfin le remaster remake.

Drapé dans un charmant low-poly, on retrouve dans cette démo tout le début de l'aventure originale. Les lieux sont semblables, mais modernisés. Mis à part la fiancée de Twinsen qui est remplacée par une petite sœur, le tout est très fidèle. Peut-être trop, en fait… Malheureusement, le système de combat semble bloqué quelque part entre 1994 et aujourd'hui : on tape souvent dans le vide et la gestion de la balle magique n'est pas des plus agréables.

Il faut espérer que les développeurs corrigeront cette sensation avec la version finale. Ce serait dommage de louper un tel retour à cause de ça.

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The Jackbox Survey Scramble

C'est quoi ? Un Jackbox Games marrant.

J'ai testé plusieurs jeux Jackbox Games ces dernières années. J'ai souvent été déçu, trouvant simplement les jeux pas assez funs. 2024 sera-t-elle enfin la bonne année ? Peut-être.

The Jackbox Survey Scramble demande de trouver la réponse donnée par les gens à une question, par exemple quel adjectif qualifie le mieux leur père ou quel animal sauvage ils pourraient battre. C'est donc plus concret que les thèmes habituels des jeux de l'entreprise, ce qui m'a beaucoup plu.

Surtout, le mode carré est vraiment intéressant, même à deux. Il s'agit de remporter un morpion, en remplissant les bonnes cases, ce qui demande de trouver la réponse ayant le bon chiffre, pas seulement la meilleure. Cela m'a donné envie de découvrir le jeu complet, qui sortira le 24 octobre.

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The Stone of Madness

C'est quoi ? De l'infiltration qui rend fou

Genre quasiment disparu il y a encore 10 ans, les jeux de "Real Time Stealth Strategy" ont refait surface grâce à Mimimi. Si le studio a fermé ses portes, d'autres se sont engouffrés dans la brèche, comme ce The Stone of Madness qui y ajoute une dimension religieuse qui ne vous étonnera pas si vous précise que ce sont les devs de Blasphemous qui sont aux commandes. Après cette démo, j'ai envie de dire qu'il est plus simple de faire un Metroidvania, tant la maniabilité du jeu a été un véritable repoussoir pour moi. C'est lent et pas intuitif. J'imagine que l'esthétique et le système d'évolution des personnages, basé sur la perte de leur santé mentale, pourra convaincre, mais ce sera sans moi.

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Wilmot Works It Out

C'est quoi ? Wilmot a une carte de membre d'un club de puzzle

Suite (?) de Wilmot's Warehouse, Wilmot Works It Out est un jeu de puzzle au sens premier du terme. Wilmot recoit des puzzles par la poste, à lui de les reconstituer avant de pendre le résultat aux murs de sa maison. Mais attention, il y a parfois des pièces en trop, qui serviront peut-être pour un autre puzzle. C'est tout simple, relaxant et pas ergonomique. C'était le jeu chill de la semaine. Il sort le 23 octobre donc cette démo ne finira probablement pas le Steam Néo Fest.

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Windblown

C'est quoi ? Le nouveau jeu des développeurs de Dead Cells

Windblown est donc un roguelite d'action qui abandonne le scrolling horizontal de Dead Cells pour une vue 3D qui fera peut-être plus penser à Hadès. Manette en main, on reconnait par contre immédiatement le feeling des jeux de Motion Twin : c'est immédiatement fun et ça répond au poil. On retrouve tout ce qu'on attend de ce genre de jeu : des armes variées, des bonus passifs à ramasser, des gadgets à utiliser et pas mal d'ennemis à déglinguer. La démo est limitée à un seul biome et à un seul joueur, mais le jeu permettra la coop jusqu'à 3 joueurs. Clairement une démo à essayer, je ne suis pas fan de ce genre de jeu et je me suis pourtant beaucoup amusé. Notez que le jeu sort en accès anticipé le 24 octobre et que la démo sera retirée du store un peu avant, n'attendez pas la dernière minute pour l'essayer.

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