Aperçu du mode "survival battle" de Total War: Warhammer 3 - Vous vous êtes trompé sur ma commande, m'sieur

Contexte

Précisons un peu le contexte avant toute chose. Je suis un grand fan des Total War et de Warhammer, ce qui fait des Total War: Warhammer l'aboutissement de mes rêves de gosse. J'ai attendu avec impatience la sortie du premier opus depuis l'annonce d'un partenariat entre Sega et Games Workshop en 2012. Le résultat s'est montré à la hauteur de mes attentes, deux fois.

J'ai été invité à découvrir Total War: Warhammer III pendant un événement presse virtuel, covid oblige. Après une courte présentation, j'ai pu jouer l'une des batailles du jeu en streaming, ce qui n'est pas vraiment une expérience optimale. De plus, je dois avouer que j'ai toujours préféré la gestion aux batailles dans les jeux Total War. Pour Troy, la présentation des batailles m'avait ainsi laissé de marbre, alors que celle de la campagne m'avait beaucoup plus intéressé.

En somme, même si je suis un grand fan des Total War, me faire jouer à une bataille en streaming n'est pas le meilleur moyen de me vendre un nouvel opus. Gardez-le à l'esprit en lisant ce qui suit.

Survivre un autre jour

On le sait, Total War: Warhammer III accorde une place de choix au chaos. Cela se voit jusque dans les batailles, qui disposent d'un nouveau mode, intitulé "survival battle." Ces batailles, présentes à certains moments du scénario de chaque faction, se déroulent dans les enfers. Le joueur doit capturer trois zones et les défendre face à trois hordes d'ennemis.

Au début, le nombre d'unités à disposition est très limité. Puis, en capturant des zones ou en éliminant des ennemis, on accumule des points. Ces points peuvent être utilisés pour améliorer une unité, pour en recruter de nouvelles ou encore pour construire des structures défensives (des barricades ou des tours de sièges).

Ces batailles sont indéniablement plus riches et plus stratégiques. Elles sont aussi plus longues : ma première partie a duré près d'une heure. Cela plaira certainement aux amateurs de batailles, mais personnellement, je vois plutôt ça comme un défaut : perdre une bataille qui nous a pris plus d'une heure et devoir la recommencer de zéro est extrêmement frustrant.

Ce d'autant plus que la bataille proposée reposait beaucoup sur le die&retry. Concrètement, il est nécessaire de protéger simultanément trois zones, conquises l'une après l'autre, ce qui suppose de laisser derrière soi des unités. Néanmoins, combien d'unités sont nécessaires dans ce but ?

Dans la première zone, j'avais laissé quatre unités, ce qui s'est révélé adapté ; j'aurais peut-être pu être plus économe en n'en laissant que trois, mais il en fallait quand même quelques-unes. Dans la deuxième, j'ai donc fait de même... mais cette zone n'a pas été attaquée pendant la troisième vague. Les unités restées sur place étaient donc oisives, pendant que celles sur la dernière zone étaient dépassées par le nombre d'ennemis.

Double bonus kisscool : si une zone est capturée par l'ennemi, toutes les protections construites liées à cette zone disparaissent (sans rendre les points investis, évidemment). Mes unités résistaient encore, mais comme elles étaient moins nombreuses, l'ennemi a pu capturer la zone ; cela s'est conclu par une terrible débâcle.

Automate

Disons-le clairement : ce premier contact avec Total War: Warhammer III s'est révélé très déplaisant. Après avoir perdu de la sorte, davantage en raison d'éléments dont je ne pouvais avoir connaissance que d'erreurs stratégiques, je n'avais guère envie de recommencer immédiatement la bataille. La volonté de Creative Assembly d'innover et d'enrichir le potentiel stratégique des batailles est louable, mais en l'occurrence, ce n'est pas du tout ce que je recherche dans un Total War. Espérons donc que mes prochaines expériences soient plus satisfaisantes.

Aperçu réalisé par Alandring dans le cadre d'un événement presse organisé par l'éditeur.