Aperçu de A Plague Tale: Requiem - Vous reprendrez bien quelques rats ?
A Plague Tale : Innocence avait été un jeu très apprécié par la communauté sur JoL. Nous voici à quelques semaines de la sortie de sa suite, dont nous avons pu tester une démo un peu plus fournie en contenu que celle du Summer Game Fest.
Le point sur l’histoire
Cette démo nous proposait un aperçu déjà un peu avancé du jeu. Nous ne retrouvons donc pas Amicia et son frère Hugo au début de leurs aventures, mais après que les deux enfants aient été séparés de leur mère et de leurs amis. En fuite suite à une violente confrontation avec des mercenaires qui laisse Amicia blessée, les deux enfants se retrouvent isolés et dépendants l’un de l’autre. Hélas, la tranquillité du décor bucolique de ce début de démo ne dure pas longtemps et lorsque les mercenaires retrouvent leurs traces, notre duo doit trouver refuge dans les terres d’une vieille église tout proche. C’est là que débute réellement la présentation du gameplay de A Plague Tale : Requiem.
Un gameplay un peu rat-valé
Dans la première séquence de jeu, nous nous retrouvons dans un lieu clôt où nous devons éviter les patrouilles ennemies. Nous y découvrons l’une des nouveautés du jeu puisqu’Hugo est maintenant capable de communiquer avec les rats et, grâce à eux, de ressentir les ennemis proches. Bon, c’est le genre de mécaniques que l’on voit dans pas mal de jeux de nos jours, mais Asobo semble avoir voulu en limiter l’usage : ce « sens de rat » n’est pas disponible partout et son usage n’est pas instantané, ce qui vous immobilise durant l'utilisation. Il est également impossible de le maintenir actif en permanence ou de l’utiliser depuis une cachette par exemple, ce que je trouve plutôt positif.
Plus loin dans la démo, nous avions un aperçu d’un autre nouveau pouvoir d’Hugo, toujours en relation avec les rats. Celui-ci permet au joueur de contrôler directement une horde en vue à la première personne et de l’envoyer sur des ennemis. Et je dois dire que le ressenti est différent lorsqu’on dirige activement la horde par rapport à Innocence où l’action était plus passive. De nouveau, Asobo a posé quelques limites. Les rats que l’on contrôle n’aiment pas plus le feu que les autres et ne peuvent donc s’attaquer aux gardes équipés de torches. En outre, si on peut éliminer plusieurs ennemis avec une seule horde, il ne semble pas non plus être possible de reprendre le contrôle d'une horde après l’avoir abandonné. Si l’utilisation de ces pouvoirs semblent être assez contextuelle dans la démo, on note toutefois la présence d’une jauge qui nous rappelle que leur utilisation n’est pas sans danger pour Hugo et qu’il faudra éviter d’en abuser.
La fin de l’innocence
Il est en tout cas clair que la période de l’Innocence est bien terminée avec ce second jeu. Que ce soit Hugo dans son contact mental avec les rats ou l’état d’esprit général d’Amicia, on sent que les deux personnages marchent sur une corde raide, même s’ils n’ont probablement jamais été aussi proches l’un de l’autre. Signe de cette tendance plus brutale, l’arsenal d’Amicia s’est enrichi d’une arbalète, mais on trouve maintenant également des poignards qu’elle peut utiliser pour supprimer quelqu’un au corps à corps. Bon point, les poignards et les carreaux de l’arbalète devraient être des munitions relativement rares, ce qui devrait éviter de transformer Amicia en version médiévale de Lara Croft.
Attention toutefois, ça ne signifie pas que Requiem renie les principes d’Innocence. On retrouve toujours des zones ouvertes que l’on pourra traverser discrètement en se glissant de hautes herbes en hautes herbes, en utilisant nos outils pour distraire nos ennemis. La fabrication de solutions alchimiques est toujours au programme, tout comme la récolte de composants pour améliorer son équipement. Nous avons même croisé dans cette démo la route d’un pseudo boss qui rappellera beaucoup l’un de ceux d’Innocence, avec le besoin de trouver le point faible de l’armure de notre adversaire avant de l’éliminer. Dans les nouveautés, on note l’apparition d’un onglet de compétences pour Amicia, dont la progression semble être déterminée par notre façon de jouer.
Je terminerai cet aperçu par un petit mot sur la technique. Innocence était déjà un beau jeu, notamment sur la qualité des visages et Requiem le surpasse en tout point. Ce voyage vers le sud s’accompagne d’extérieurs plus lumineux qui rendant l’ambiance globale moins oppressante. Du moins, tant qu’on ne s’aventure pas dans le nid d’une horde de rats. Cette amélioration visuelle a par contre un prix : cette démo m’a parue terriblement gourmande. L’optimisation est donc un point qu’il faudra garder à l’œil dans la version finale.
Conclusion
Asobo ne s’est pas reposé sur ses lauriers avec ce deuxième épisode qui veut définitivement placer la barre plus haut. Visuellement somptueux, plus encore qu’Innocence, le jeu semble avoir fait un véritable bond qualitatif. Et si j’avais quelques réserves sur l’utilisation des pouvoirs d’Hugo, cette démo se veut plutôt rassurante sur l’équilibre qu’Asobo y a apporté. Sauf grosse surprise, Requiem sera donc bien l’un des hits de cette année.
Aperçu réalisé par Grim sur PC à l'aide d'une version fournie par l'éditeur
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Plateformes | Nintendo Switch, PlayStation 5, Windows, Xbox Series X|S |
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Genres | Action, aventure, fantasy |
Sortie |
18 octobre 2022 |
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