GAMESCOM 2022 - Troisième et dernière journée

Et nous voici déjà au jour 3, et dernier jour pour la presse, de ce Gamescom édition 2022.

Ce jour 3 est un peu plus consacré à des titres qui sortent un peu des clous. Enfin, presque tous… il y a deux intrus dans cette affirmation !

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On commence notre journée en allant voir nos amis de chez Goblinz Studio pour y découvrir Diluvian Winds, un jeu de gestion dans lequel nous nous occupons d’un phare, point central d’une région souvent soumise aux intempéries et qui est un havre pour les voyageurs qui seraient mis à mal par les conditions climatiques. Ça semble très sympa et original, et bien plus complexe niveau de possibilités qu’il y paraît de prime abord. Malheureusement, on était trop court pour voir leur second titre, Sandwalkers, mais on aura des nouvelles rapidement de ce dernier.

Ensuite, on a été rendre visite à Shadow, la société de Cloud Computing, pour voir leur évolution suite aux soucis qu’ils ont eus par le passé, et ça semble être sur de bons rails à présent. Quelques révisions d’offres, de nouvelles idées et un marché hardware qui redémarre sous au centre de ce renouveau ! Tant mieux. On en reparlera plus tard.

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Par après, on a pu découvrir Warhammer 40k Darktide, un FPS coopératif dans l’univers de Games Workshop. C’est sale, ça bouge bien, c’est nerveux… c’est vraiment bien ! Les classes sont très complémentaires et chacun aura son rôle à jouer et son moment de gloire dans la mission.

Après, on change complètement d’ambiance pour aller voir Gerda : A Flame of Winter. Un jeu narratif qui nous place en pleine seconde guerre mondiale, dans la zone qui oppose les Allemands et le Danois, dans la peau d’une jeune civile dont le mari a été emmené par la Gestapo. Aucun pouvoir, ce n'est pas une super héroïne, cette dame utilisera ce qu’elle a dans ses capacités pour aider son mari (et non, pas de sous-entendu salace là-dedans). @Alandring en avait déjà réalisé un aperçu.

On continue en allant voir différents titres chez Dear Villagers : Souldiers (déjà disponible), et surtout Foretales un jeu de cartes narratif aux allures de « Robin des Bois » de Disney, pas évident à appréhender, mais qui semble original dans son concept que je commençais à comprendre après le temps qui m’était donné.

Et on est ensuite parti voir Dead Island 2, que je ne dois plus vraiment présenter : des zombies, des armes les plus improbables possibles, de l’hémoglobine, tout ça dans la bonne humeur.

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Après cette matinée déjà bien chargée, nous avions pris notre après-midi pour aller voir le stand des indépendants, côté public. C’est un truc un peu traditionnel, car on y fait souvent de bonnes découvertes, des jeux dont le marketing ne parvient pas spécialement jusqu’à nous.

Nous avons commencé par aller voir Eville. Il s’agit d’un jeu dans la veine de « Loup Garou » dont il est clairement inspiré, dans le but de surfer sur la vague d’Among Us. Mais on teinte ce jeu d’un gameplay qui ressemble à celui d’un MMO et on a un jeu avec un potentiel assez fun pour jouer en équipe. Nous avons enchaîné avec Broken Pieces, un jeu d’aventure dans lequel on incarne une jeune femme qui est coincée dans une boucle temporelle, dans un quartier où tout le monde a disparu du jour au lendemain. L’action se déroule au début des années 1990, dans un village côtier français et niveau gameplay, c’est en caméra fixe, mais dont il est possible de changer le point de vue.

Ensuite, nous y avons rencontré Indie Asylum. Un regroupement de jeunes studios québécois vraiment à contre-courant dans l’industrie, on en parlera plus longuement prochainement, et nous y avons vu en particulier Two Falls, un jeu de Unreliable Narrators qui nous place dans la peau de deux personnages que tout oppose : une jeune femme européenne qui a échoué sur les rives canadiennes suite au naufrage de son navire et un jeune natif américain dont la tribu a succombé aux maladies que les européens ont amené avec eux dans ces vagues de colonisations et qui essaye de comprendre qui sont ces étrangers. Tout le jeu est très respectueux de l’histoire des natifs américains, ayant plusieurs Amérindiens dans leurs rangs. Ils travaillent en consultation avec un conseil de représentant des tribus amérindiennes pour être certains que les projets qu’ils produisent ne heurtent aucune sensibilité.

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Après, j’ai été attiré par deux titres qui étaient situés côte à côte, SeaOrama et RPG Stories.

Le premier est un jeu de gestion logistique de transporteurs maritimes. Ça semble très rébarbatif, mais j’adore les jeux de logistique et celui-ci semble prometteur de par son réalisme. Les données de véritables porte-conteneurs, les marchés qui évoluent en direct avec des concurrents qui peuvent souffler les offrent. Ça à l’air sympa.

Le projet à côté, RPG Stories, n’est pas un jeu vidéo. C’est une table virtuelle pour jeu de rôle, mais en full 3D. On pourra y créer des donjons, des environnements, utiliser des modèles de figurines sorties de chez HeroForge, ça semble prometteur dans l’idée et ils espéraient via la Gamescom faire parler d’eux, leur Kickstarter démarrant le 1er septembre prochain. Le projet est déjà sur les rails, mais c’est surtout pour l’infrastructure en ligne qu’ils ont besoin de financement, l’accès aux différents règles de jeu, etc. Ces deux titres sont déjà visibles sur Steam en attendant qu’ils sortent (l’année prochaine normalement).

Puis, retour en zone business pour aller chez Fulcrum afin de voir leur lineup. On y a vu une présentation de :

Hyperviolent, un FPS 3D avec sprite en 2D, et Diluvian Ultra, dans la même veine, pas vraiment ma tasse de thé, je l'avoue. Mais aussi Lovecraft Untold Stories 2 qui est un sacré bond en avant visuellement comparé au premier. Beaucoup plus axé comics, il s’agit d’un rogue-lite RPG dans lequel on incarne six personnages différents (mais un à la fois) dans des missions où la folie n’est jamais bien loin, Cthulhu oblige.

Ensuite, toujours chez Fulcrum, on a eu des explications pour The Pegasus Expedition, un jeu de grande stratégie narrative. Vous remarquerez que le narratif se mélange de plus en plus avec des genres improbables, mais si ça marche, pourquoi pas. On y incarne l’humanité, boutée hors de son système par une race hostile, et il faudra arriver à s’installer dans une autre galaxie. Mais qui dit humanité dit évidemment dissensions en interne et tutti quanti. Bref, à voir. Et pour finir, on a vu VED, un jeu de combat… narratif (et oui :p) sur plan superposé. Bizarre dit comme ça, mais vous comprendrez en voyant les captures d'écran. Les personnages sont peints à la main et animés, ça semble assez original.

Normalement, pour finir la journée, on devait se rendre chez Hooded Horse pour y voir l’évolution de leurs différents projets. Il s’agit en général de jeux de stratégie très complexe, où il est terriblement nécessaire d’avoir des explications, car ce n’est pas en 30 minutes, ou même une heure, qu’on pourrait appréhender un de leur jeu… alors quand ils en ont 6 ou 7 comme ça et qu’il y a qu’un seul membre de l’équipe dans le stand, car les autres sont dans l’espace public, qu’il est occupé à ranger (c’était la fin de journée), qu’on vous confie un ordinateur en vous disant que vous pouvez essayer ce que vous voulez et qu’on vous laisse seul… ben je n’ai pas vraiment pu profiter… je regrette du coup que mon rendez-vous ne fut pas dans l’espace public, j’aurais peut-être pu en profiter un peu… mais bon, on reparlera de Hooded Horse plus tard, car j’ai leurs projets à l’œil depuis longtemps.

Voilà, c’est sur cette note là que notre séjour Gamescom 22 s’est terminé. J’ai vu beaucoup de choses, mais moins que je n’aurais voulu. Cette édition 2022 est en demie teinte, je trouve. De gros noms étaient absents, ça s’est assez fort ressenti au final. Est-ce que c’est un effet de reprise ou un signe qu’on se dirige doucement vers le fait que chacun ira de son organisation personnelle, dans le futur ? J’espère que non. Des salons comme la Gamescom sont aussi un moment, pour des professionnels, de rencontrer du monde, de se créer un réseau et dieu sait à quel point c’est important, quel que soit le secteur professionnel. Et je ne dis pas ça que pour les développeurs et éditeurs, mais aussi pour les journalistes que j’ai trouvés beaucoup moins présents.

On verra l’année prochaine comment ça se déroule. D’un point de vue personnel, je pense que l’année prochaine, je resterai un jour de plus sur place, malgré la fermeture de la zone business le vendredi, pour aller me balader dans la zone publique chez les stands indépendants, car j’étais frustré de ne pas avoir plus de temps ce vendredi après-midi afin de discuter avec les petits projets. Ce que j’ai vu était vraiment bien et j’aurais voulu en voir plus !

Dans les prochains jours, je présenterai un peu plus en détails tous les titres que j’ai mentionnés dans mon récapitulatif d’activité !

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