Aperçu de Deliver Us Mars - Le mal de l'altitude

Yesterday

J'ai eu accès à deux niveaux, l'un situé au début du jeu, l'autre à un stade plus avancé. Dans les deux cas, je devais explorer un environnement selon une structure narrative très linéaire, séparée par quelques phases de puzzles ou d'escalade.

Commençons par le contexte : comme son nom l'indique, le jeu se déroule sur Mars. Le joueur arrive en ce lieu après qu'une tentative de colonisation de la planète rouge ait échoué. Ainsi, trois intrigues se superposent : trouver des ressources permettant de résoudre les problèmes de notre groupe, comprendre ce qui est arrivé aux colons et obtenir des informations sur le père du personnage principal, qui faisait partie de ceux-ci et a ensuite disparu. L'histoire s'offre peu à peu au joueur par le biais de cinématiques, d'extraits audios et de textes ; il faudra voir dans le jeu complet ce que cela donne, mais la proposition a en tout cas réussi à me rendre curieux pendant cette heure de jeu. Précisons que si Deliver Us Mars est une suite de Deliver Us The Moon, il peut aussi être joué de manière autonome.

Levitate

L'exploration est extrêmement balisée : dans les deux niveaux effectués, il n'y avait toujours qu'un seul chemin possible. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de ne pas savoir où aller, mais c'est à mon avis lié à la structure de cette session de test, qui fait que j'étais pris à froid, sans l'expérience d'une progression traditionnelle. Ainsi, j'ai passé plusieurs minutes devant une porte, cherchant à utiliser le drone pour la pirater, avant de réaliser qu'il fallait simplement m'accroupir pour la franchir.

Le titre dispose d'une importante dimension plateforme : il est souvent nécessaire d'effectuer un saut précis, ce qui implique notamment de s'adapter à la gravité martienne. Je ne suis vraiment pas fan de ce genre de jeux, mais les développeurs ont fait en sorte de limiter au maximum la frustration en permettant de réapparaître quelques instants avant en cas de mort.

Le titre propose aussi quelques puzzles. Ceux que j'ai effectués étaient cependant extrêmement basiques : il s'agissait à chaque fois d'orienter un rayon pour alimenter une structure électrique, mais il n'y avait rien de compliqué une fois tous les éléments nécessaires récupérés.

En revanche, une autre partie était elle omniprésente : l'escalade. Sur des surfaces dédiées, le joueur doit progresser en utilisant ses deux mains à tour de rôle. Au clavier/souris, cela se fait par l'intermédiaire du clic gauche et du clic droit. Ces phases se sont révélées difficiles et surtout extrêmement pénibles principalement parce que coordonner mes deux clics m'a demandé beaucoup de concentration.

L'escalade était absente de Deliver Us The Moon. Je dois bien avouer que je m'en serais volontiers passé dans ce nouvel opus surtout que comme je l'indiquais, ce n'est vraiment pas une mécanique que l'on retrouve seulement une fois de temps en temps : en un peu moins d'1h30, j'ai dû utiliser cette fonctionnalité au total neuf fois, toutes les variations y passant : escalade verticale, escalade latérale, escalade avec saut, escalade sur une plateforme chutant, etc.

On m'a dit que c'était beaucoup plus simple à la manette. Je l'espère, tout comme j'espère que les autres niveaux du jeu usent moins de cet outil. Cependant, en l'état, c'est un vrai point noir, qui à titre personnel m'empêcherait de jouer au jeu.

Believer

L'histoire m'a intrigué. Techniquement, le jeu est assez propre : les personnages et les environnements ne sont pas exceptionnels, mais ils sont largement suffisants. Les énigmes sont anecdotiques, mais ce n'est à mon sens pas un réel problème. Il y a des phases de plateforme qui m'ont agacé, mais je pourrais passer outre, notamment grâce au système de réapparition. En somme, il s'en faut de peu pour que ce premier contact avec Deliver Us Mars soit positif et me donne envie de le découvrir davantage. Ce peu, c'est une simple mécanique, l'escalade, qui a été pour moi très désagréable. C'est peut-être lié au fait que je jouais avec une souris plutôt qu'avec une manette. C'est peut-être lié aux niveaux choisis. Néanmoins, j'espère que cette impression négative sera infirmée par le jeu complet.

Aperçu réalisé par Alandring dans le cadre d'un événement presse virtuel organisé par l'éditeur.