Rétrospective 2020 - Septième partie - Le Xbox Game Pass
Comme l'an passé, nous vous proposons une rétrospective des jeux qui ont le plus marqué nos rédacteurs.
Rétrospective 2020 - Sommaire
Chaque jour, une nouvelle partie de la rétrospective sera publiée et cet article mis à jour. Pour l'instant, voici ce qui est disponible :
- Les MMO les plus marquants par Agahnon
- 2020 - l'année des jeux du passé par Oulanbator
- Les jeux d'aventures et puzzles-games de 2020 par Grim
- Les hack'n'slash qui ont fait l'actualité en 2020 par Peredur
- Meilleurs jeux pour PC Linux en 2020 par Tchey
- La Switch, console des portages par Aragnis
- Les jeux de gestion/stratégie les plus marquants de 2020 par Seiei
- Ça a été leurs premières fois par NeoGrifteR
- Les jeux indépendants, un univers sur lequel compter par NeoGrifteR
- Les jeux marquants de 2020 par Glaystal
- Le Xbox Game Pass par Soviet Suprem
- Les jeux japonais par Lianai
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Cette année a été riche en nouvelles pour le Xbox Game Pass, l'offre d'abonnement jeu vidéo de chez Microsoft. Si l'offre comprend évidement l'ensemble des jeux présents et à venir édités par la firme de Redmond ainsi qu'un roulement de jeux provenant d'éditeurs tiers, elle s'est vue renforcée par le partenariat entre Microsoft et Electric Arts (se traduisant par l'intégration de l'ensemble du catalogue d'EA Play sur le Xbox Game Pass). En outre, les annonces des exclusivités à venir à plus ou moins long terme comme Fable, Perfect Dark, Halo Infinite ou encore The Medium laissent espérer une pérennité du service. Mais aujourd'hui, plus que pour une simple rétrospective du service, nous nous retrouvons pour mettre en avant certains des jeux du Game Pass qui nous semblent essentiels. De ceux qui ont participé à faire cette année 2020, comme le vétéran Halo : The Master Chief Collection, le nouvel arrivant répondant au nom de code de Deep Rock Galactic ou des perles moins connues comme Subnautica ou What Remains of Edith Finch. Tour d'horizon pour certains et séance de rattrapage pour d'autres !
Sommaire
Les jeux multijoueurs
L’une des raisons qui participe au succès d’une console (ou d’un service en l’occurrence) est sans conteste sa capacité à proposer des jeux qui nous rassemblent, sur lesquels l’on prend plaisir à se retrouver entre amis. Force est de constater que le Xbox Game Pass répond à la demande et regorge de jeux multijoueurs de qualité. Avec Minecraft, Sea of Thieves, Gears 5, Overcooked 2, Forza, Battleflied V, ARK : Survival Evolved, Dead by Daylight, Human Fall Flat, Descenders et No Man’s Sky, pour ne citer qu’eux, la liste est plutôt éclectique et permet à chaque joueur de trouver manette à sa main. Dès lors, il apparaît aussi présomptueux que risqué d'en citer un plutôt qu'un autre dans cette rétrospective. À la place, c'est la mise en lumière des studios respectifs de Halo : The Master Chief Collection et de Deep Rock Galactic que nous avons souhaité faire ici. Et cela dans le but d'illustrer l'excellent suivi de ces jeux, qui en font des incontournables du Game Pass.
Halo : The Master Chief Collection
- Développeur : 343 Industries
- Editeur : Microsoft Studios
- Genre : FPS - Futuriste
- Durée : Illimitée
Si la licence phare de Microsoft n’est plus à présenter, il est bien difficile de l’exclure de cette liste de jeux incontournables du Game Pass. La collection a beau avoir fêté sa sixième année d’exploitation en novembre dernier, le jeu est régulièrement mis à jour comme en témoignent l’instauration du cross-play entre les versions PC et Xbox, la mise à niveau du jeu vers les versions Xbox Series X|S (respectivement 4K à 120 FPS et 1080P à 120 FPS), l’intégration complète des campagnes et modes de jeux sur la version PC. Du reste, avec Halo CE et sa version remastérisée, Halo 2 et sa version remastérisée, Halo 3, Halo 3 : ODST, Halo 4 ainsi que Halo : Reach, ce ne sont pas moins de 56 missions qui sont proposées. Ce qui en fait le FPS le plus complet à ce jour sur console.
Deep Rock Galactic
- Développeur : Ghost Ship Games
- Editeur : Coffee Stain Studios
- Genre : FPS Coopératif - Futuriste
- Durée : Illimitée
Et si vous deveniez un nain de l’espace, dont la force n’avait d’égale que la surcharge pondérale de votre personnage – que l’on aimerait due à une barbe bien trop longue ? Et si votre soif d’enrichissement vous poussait à partir explorer les cavernes d’une planète hostile ? De conjecture farfelue à expérience concrète, il n’y avait qu’un pas que les développeurs de Ghost Ship Games ont su franchir avec brio. Disponible en accès anticipé depuis deux ans déjà, le jeu n’a eu de cesse de s’enrichir en contenus et de s’améliorer au fil des mises à jour pour proposer aujourd’hui la définition même du jeu coopératif. Tout du moins, l’une de ses branches possibles.
Reprenons. Vous voilà dans les traits d’un nain de l’espace, envoyé par la société Deep Rock sur une planète sordide à la recherche de minerais à revendre. Pour trouver les précieuses pierres, vous devrez explorer des grottes générées procéduralement, et vous risquez à quelques coups de pioches tout en évitant de réveiller les multiples représentants de la faune locale qui n’auront de cesse d'essayer de vous arracher la tête pour se délecter de vos poils de barbe rousse. Fort heureusement, vous n’avez pas à tenter l’entreprise en solitaire. Trois autres nains, représentants de l’une des 4 classes disponibles (chacune d’elle possédant des attributs propres), vous accompagnent dans les profondeurs de la planète Hoxxes 4. Profitant d’un humour certain, d’hectolitres de bières et de biomes divers, l’expérience se révèle réellement fun – bien qu’un peu répétitive. À consommer sans modération !
Les perles cachées du Game Pass
Bien heureusement, les jeux multijoueurs ne représentent pas l’entièreté du catalogue. Le jeu « solo » y trouve aussi sa place. Loin des portes étendards actuels du service, tel que A Plague Tale : Innocence, Alan Wake, Batman : Arkam Knight ou Hellblade : Senua’s Sacrifice, le Game Pass propose également quelques perles peut-être moins connues et pourtant très qualitatives dans des genres différents.
What Remains of Edith Finch
- Développeur : Giant Sparrow
- Editeur : Annapurna Interactive
- Genre : Narratif
- Durée : 3 ou 4 heures
What Remains of Edith Finch nous plonge dans un récit interactif et nous propose d’incarner la jeune Edith Finch, de retour sur les lieux de son enfance, à la recherche d’indices sur le destin tragique qui s’abat sur sa famille depuis plusieurs générations. En explorant le dernier vestige, à savoir la demeure familiale, chaque tranche de vie de cette famille maudite nous est relatée. Ainsi, on pénètre dans une nouvelle pièce comme l’on tournerait la page d’un livre et on découvre par la même un morceau de l’histoire de cette famille à travers les yeux de son ultime membre. Si le niveau de détail de chaque pièce est vertigineux et laisse entrevoir la personnalité de son occupant, le jeu se démarque en outre de nombre de ses confrères en proposant un gameplay respectif à chaque personnage et une façon unique de raconter leur dénouement propre. Parfois romancés, souvent fantasmés, ces moments tragiques n'en demeurent pas moins présentés sans concession. En cela, cela fait de What Remains of Edith Finch une œuvre mature sur la mort et l’absence. Aussi, même si l’histoire qui nous est contée ne dure que quelques heures et que le gameplay est somme toute linéaire, Giant Sparrow livre un récit maitrisé, que l’on peut consommer comme l’on s’adonnerait à la lecture d’un bon livre un soir d’hiver devant la cheminée.
Spiritfarer
- Développeur : Thunder Lotus Games
- Editeur : Thunder Lotus Games
- Genre : Gestion / Simulation
- Durée : 35 à 50 heures
Si le jeu de gestion vous rebute de prime abord, le nouveau titre de Thunder Lotus Games pourrait aisément vous convaincre tant il laisse une grande part à l’exploration et à la création de liens avec vos passagers. Cela s’avère même nécessaire, au regard de votre rôle de passeuse d'âmes. Sous couvert de prendre soin des esprits et de les guider le long des mers mystiques jusqu’à l’au-delà, le jeu vous invite à découvrir chaque passager en tant qu’individu, à en explorer sa vie, ses peurs et ses regrets. Avant de finalement lui dire adieu à la fin de son dernier voyage. En cela, chaque voyage devient créateur d’émotions, entre déchirement dû à la perte d’une âme que l’on aurait aimé mieux connaître et satisfaction d’avoir pu lui permettre de se retourner une dernière fois sur sa vie. Plus encore, cela donne la possibilité d’explorer une multitude de sujets, comme par exemple la rédemption après une vie crapuleuse. In fine, l’écriture du jeu, si elle n’est pas géniale, se révèle assez juste pour répondre aux ambitions du titre et la proposition d’ensemble assez originale pour en faire un jeu reconnaissable.
Subnautica
- Développeur : Unknown Worlds Entertainment
- Editeur : Unknown Worlds Entertainment
- Genre : Exploration
- Durée : Illimitée
Ce jeu d’exploration et de survie sous-marine vous amène bien plus profond qu’aucun commandant Cousteau n’aurait pu l’imaginer. Concevez vos équipements, plongez, pilotez des sous-marins et descendez dans les profondeurs d’un monde étranger plein de merveilles et de dangers. Si Subnautica diffère autant des autres jeux de survie, c’est grâce à un background intéressant et à une véritable histoire. Prenant le large avec le genre, le jeu ne repose pas uniquement sur l’aspect survie et sur l’exploration d’une faune aussi intrigante que dangereuse – d'ailleurs, il me parait bon de saluer le level design qui, en privilégiant la surprise au nombre, parvient à créer une véritable tension lors des explorations en eau très profonde. Non. De véritables secrets se cachent sur cette planète et ce n’est qu’en résolvant les mystères que vous parviendrez peut-être à en partir et à survivre.
Une expérience renforcée par l’arrivée du EA Play
La sortie de la Xbox Series X|S s’est accompagnée de l’intégration du EA Play au Xbox Game Pass. Le service de jeu vidéo par abonnement d'Electronic Arts renforce ainsi la proposition du Game Pass avec de grands noms du jeu vidéo. On ne fera pas insulte à votre culture en vous présentant la saga des Mass Effect, celle des Dead Space, la dernière itération de Star Wars avec Jedi : Fallen Order ou encore les Fifa, Madden et autres jeux de sports de chez EA tant il s’agit de titres connus – et même reconnus par les joueurs et la critique pour certains. Ni même le blasphème de vous conseiller Anthem. En revanche, on pourrait aisément vous inviter à découvrir la proposition de A Way Out tant elle diffère du reste du catalogue.
A Way Out
- Développeur : Hazelight
- Editeur : Electronic Arts
- Genre : Narratif - Coopératif
- Durée : 5 à 6 heures
1972, dans une prison américaine. A Way Out nous fait suivre le récit de Leo et Vincent, deux personnages que l'on croirait extirpés d'un film de gangsters des années 70, que chaque joueur a le choix d'incarner au fil de l'aventure. Les deux taulards se rencontrent totalement par hasard et se découvrent un but commun : s'évader. En raison de cette rencontre fortuite et de l'espoir naissant qui en découle, nos deux protagonistes partagent leurs ressources propres afin de tenter de s'extirper de cette cage aux barreaux d'aciers.
C'est à un certain Josef Farès que l'on doit le scénario et la réalisation d'A Way Out. Déjà à l'œuvre dans Brothers: A Tale of Two Sons, le leitmotiv du monsieur se dessine clairement lorsqu'on regarde ses œuvres passées et celles à venir : le jeu en coopération. Dès lors, il n'est pas étonnant de découvrir que A Way Out ne déroge pas à la règle et propose de jouer à une campagne uniquement en coopération (locale ou en ligne). Mieux, l'écran splitté dynamique et omniprésent revêt une importance particulière pour l'expérience coopérative. En permettant d'apprécier en permanence les actions de son partenaire et de lui venir en aide si nécessaire, A Way Out nous plonge pleinement dans cette aventure. Plus prosaïquement, nos réflexions participent autant que nos actions à notre but commun et l'on se surprend à vivre l'évasion comme si nous y étions.
Cette immersion, renforcée par l'amitié naissante entre les deux protagonistes, une musique certes discrète, mais servant bien l'action et un rythme évitant l'ennui, font du titre une excellente expérience narrative et une habile proposition coopérative. Un must-have d'autant plus intéressant à découvrir que la prochaine itération de Josef Farès et du studio Hazelight, It Takes Two, se fait de plus en plus proche.
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