Rétrospective 2020 - Quatrième partie
Comme l'an passé, nous vous proposons une rétrospective des jeux qui ont le plus marqué nos rédacteurs.
Rétrospective 2020 - Sommaire
Chaque jour, une nouvelle partie de la rétrospective sera publiée et cet article mis à jour. Pour l'instant, voici ce qui est disponible :
- Les MMO les plus marquants par Agahnon
- 2020 - l'année des jeux du passé par Oulanbator
- Les jeux d'aventures et puzzles-games de 2020 par Grim
- Les hack'n'slash qui ont fait l'actualité en 2020 par Peredur
- Meilleurs jeux pour PC Linux en 2020 par Tchey
- La Switch, console des portages par Aragnis
- Les jeux de gestion/stratégie les plus marquants de 2020 par Seiei
- Ça a été leurs premières fois par NeoGrifteR
- Les jeux indépendants, un univers sur lequel compter par NeoGrifteR
- Les jeux marquants de 2020 par Glaystal
- Le Xbox Game Pass par Soviet Suprem
- Les jeux japonais par Lianai
La Switch, console des portages par Aragnis
Le nombre de jeu qui sortent chaque année sur Switch est assez impressionnant. Cependant, alors qu'à peu près tout le monde attend un nouveau F-Zero, on est plutôt envahi de jeux indépendants (et tant mieux, il y a des pépites), mais aussi (et surtout ?) de portages, pour le meilleur et pour le pire. Néanmoins, cela se comprend : la Switch est une console contemporaine avec des caractéristiques techniques plus proches d'une PlayStation 3 que d'une PlayStation 4, donc rien d'étonnant à ce que les éditeurs soient tentés de piocher dans leurs catalogues des jeux prêts à l'emploi.
Plus de la moitié des jeux que j'ai testés pour JoL cette année étaient des portages, mais tous ne se valaient pas comme on va le voir.
Les portages "Faciles pour faire du pognon"
La première catégorie de portage est celle des jeux qui sont sur Switch identiques ou presque à leur version d'origine, mais qui pour ça bénéficiaient du fait de ne pas être avancés techniquement.
On a par exemple Root Double - Before Crime * After Days - Xtend Edition qui en tant que visual novel pouvait difficilement être raté.
Re:Turn - One Way Trip, Clea, Ruiner et Hardcore Mecha sont quatre jeux aux styles et intérêts variés, mais qui se jouent aussi bien sur Switch qu'ailleurs.
Indivisible et ses graphismes de type anime n'était pas un défi technique, mais s'avère être pour moi un des meilleurs jeux de la console cette année et pallie l'absence d'un Metroïd.
Borderlands Legendary Collection et ses graphismes en cell shading n'était pas non plus un défi technique, mais le travail a été proprement fait, reste à voir qui ça peut intéresser sur Switch vu qu'on y a souvent joué ailleurs récemment et Borderlands 3 est passé par là depuis.
Samurai Shodown donne un résultat plus mitigé. Si l'amusement du combat est là, on peut regretter que techniquement l'ensemble ne soit pas plus peaufiné, car j'ai du mal à croire que la Switch soit incapable de faire tourner ce genre de jeu de façon tout à fait fluide.
Enfin, je citerai Secret Files 3, mais côté ratages : sorti initialement en 2012 et de type point & click, il aurait mérité d'être modernisé, car il était déjà vieillot à l'époque.
Les portages "On va mettre un coup de polish pour faire plus neuf"
En deuxième catégorie, ce sont des jeux généralement plus anciens dont les éditeurs se sont dit qu'ils n'allaient pas oser les porter tels qu'ils étaient. Attention, ce ne sont pas des remakes, qu'on verra plus tard.
J'ai ainsi testé cette année le triptyque Star Wars de chez Aspyr c'est à dire Star Wars Episode I: Racer, Star Wars Jedi Knight II : Jedi Outcast et Star Wars Jedi Knight: Jedi Academy qui disposent de graphismes lissés et ... c'est à peu près tout (oublions les contrôles gyroscopiques svp) ce qui n'empêche pas de reprendre du plaisir vu que ce sont des jeux intrinsèquement de qualité. Notons quand même que Racer a gardé les cinématiques d'origine... quand je pense que je les trouvais belles à l'époque.
Oddworld: Stranger's Wrath est à peu près pareil, des graphismes plus fins et voilà, on met en vente. Cependant, le jeu est loin d'être déplaisant.
A contrario Devil May Cry 3 : Special Edition accuse plus son âge et le mélange de graphismes plus lisses, mais avec en insert des captures d'écran d'origine, est visuellement dégueulasse.
Les portages "YOLO, allez on tente"
On a ici des jeux plus ambitieux techniquement et dont le portage sur Switch était un défi.
Saints Row IV: Re-Elected est un open world à la GTA avec une ville vivante et pleine d'explosions comme Saints Row The Third porté en 2019. Si ces jeux ont du faire des concessions sur la finesse des graphismes et le framerate, ça reste très jouable et amusant. On y jouera sur Switch si l'on y a jamais joué ailleurs.
Sniper Elite 4, Zombie Army Trilogy et Metro Redux sont trois FPS qui nécessitaient d'être réussis visuellement pour ne pas perdre au niveau de l'ambiance. Et ça fonctionne, car c'est plus qu'acceptable pour de la Switch, surtout pour Metro Redux se permet même d'être joli et de profiter de l'ambiance survie/horrifique de belle manière.
Mention spéciale pour le portage de The Witcher 3. Je ne l'ai pas testé pour JoL et l'ai acheté à titre personnel. Je salue le travail qui a été fait car il donne vraiment l'impression que la Switch a été utilisée au mieux de ses capacités. Bien sûr, le titre est plus beau sur d'autres supports, mais pouvoir y jouer agréablement en mode nomade était loin d'être gagné. Du coup, on pourrait voir arriver Cyberpunk 2077 vu son état sur PlayStation 4, non ?
Les portages "Oula c'est trop vieux, on remake"
La dernière catégorie que je distingue est celle des très vieux jeux dont les éditeurs se sont dit qu'en les mettant au goût du jour, ça pouvait intéresser du monde.
Langrisser I & II est le remake de T-RPG Megadrive et c'est un modèle sur lequel il faudrait prendre exemple : le gameplay simple mais déjà efficace de l'époque a été gardé et toute la partie graphique a été refaite et s'avère très jolie. Toutefois, on peut basculer sur les anciens graphismes si on le souhaite (même chose pour les musiques d'ailleurs), effet nostalgie garanti.
Les Tuniques Bleues - Nord & Sud est un remake surprise et si techniquement il a des défauts et si le travail de remake aurait pu, comme pour Langrisser comporter plus de fonctionnalités pour les nostalgiques, l'amusement est le même qu'à l'époque à deux joueurs et je le mets dans les portages réussis.
Ce fut donc une année globalement très correcte pour les portages sur Switch, peu d'entre eux ont été fainéants et ça permet de jouer à des jeux qu'on aurait manqué ou qu'on aime redécouvrir. Techniquement, c'est souvent mieux ailleurs, mais le fait que la console soit jouable de façon nomade peut être un sacré avantage.
Les jeux de gestion/stratégie les plus marquants de 2020 par Seiei
Si l’année 2020 augurait de bons auspices, il faut bien avouer qu’au final, au niveau jeu de stratégie, on a un peu un bis répétita de notre actualité : le genre est malade… Comme 2019, on reste en attente d’un messie niveau STR qui n’est pas encore arrivé cette année.
Voyons un peu
Déjà, l’année à très mal commencé avec la sortie d’un Warcraft 3: Reforged simplement scandaleux. Le jeu est loin de ce qui avait été présenté lors des annonces précédentes, les cinématiques bien moins impressionnantes, un moteur déjà dépassé malgré la refonte et surtout des systèmes de jeu totalement absent alors que c’est le nerf de la guerre de Warcraft 3. Pire, la sortie de Reforged (compatible avec l’original) a aussi amputé celui-ci en supprimant le ladder et tout ce qui existait en partie en ligne. Comment tuer un jeu qui vivait encore, 20 ans après sa sortie…
À côté de ça, on a eu droit à un Remaster de bonne qualité d’Age of Empire 3 qui continue sur la lancée des succès de remaster de la licence, en attenant AoE4, qui se fait désirer.
D’un autre côté, Creative Assembly a encore une fois frappé cette année, mais moins fort que les années précédentes. Son A Total War Saga : Troy est sorti, mais n’a pas l’aura des Total War « classiques ». Le jeu est bien, mais on s’habitue à mieux de la série des Total War.
Toujours dans les « classiques » on a eu droit à un épisode surprise de XCOM avec XCOM : Chimera Squad, un spin-off de la série principale qui reprend le principe de gameplay, un peu simplifié et plus dynamique. Pas le titre de l’année, mais vu qu’il est vendu pas cher, ça serait dommage de passer à côté.
Après la déconvenue de Rome : Imperator l’année dernière (qui s’est bonifié cette année, il faut tout de même le préciser), Paradox avait fort à faire pour redorer son blason. Habitué aux sorties hasardeuses, pour ne pas dire souvent très buggées, Paradox a contredit cet état de fait avec une sortie de Crusader Kings 3 aux petits oignons. Le troisième opus de leur série phare reprend tout ce que son prédécesseur faisait de bien, mais en mieux. Alors oui, évidemment, on n’a pas un contenu aussi pléthorique que CK2 pour le moment, mais la comparaison entre CK2 et CK3 « vanilla » est claire : CK3 est beaucoup plus abouti. De plus, il est terriblement bien optimisé. Sur un vieux PC que j’utilisais quand j’étais en déplacement, il tournait mieux que CK2. Mon Goty de cette année, sans hésiter.
Plus discret, sympathique, mais peut-être trop simple, on peut relever aussi Empire of Sin, un XCOM-like qui nous place dans le Chicago de la prohibition comme étant le leader d'une des familles de criminels de l'époque. Distrayant, plutôt agréable à l'oeil et à l'oreille, il vaut tout de même qu'on s'y attarde quelque peu, ne serait-ce que pour son univers très peu visité dans le jeu vidéo.
2020 compte aussi la sortie d’une arlésienne (même si pas vraiment achevé) avec Mount and Blade 2 Bannerlord. Il ne révolutionne pas grand-chose, mais c’est un bon jeu bac à sable, mais que je considère plus comme une mise à jour graphique du précédent opus qu’autre chose.
Planet Zoo a aussi reçu une bonne mise à jour avec l’arrivée des parcs aquatiques qui augmentent un peu la variété de décors du jeu.
Je tiens aussi à souligner un petit jeu que j’ai présenté par ailleurs : Rising Constellation, un MMO4X spatial qui vaut le détour et qui a besoin de joueurs pour s’installer. Allez y jeter un œil.
À côté de ces titres, nous avons eu des sorties plus ou moins réussies avec Desperados 3, Iron Harvest, Godhood, Space Haven (que je dois encore essayer), Mars Horizon (idem), bref, beaucoup de titres, mais mis à part Crusader Kings, nul n’a réellement été un « must-have ».
Pour l'année prochaine, on attendra un éventuel Age of Empire 4, un très attendu Humankind et un outsider sérieux avec Stronghold : Warlords. J'ai aussi Industry of Titan en vue. Homeworld 3, c'est pour 2022, donc j'ai le temps...
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