Rétrospective 2020 - Cinquième partie
Comme l'an passé, nous vous proposons une rétrospective des jeux qui ont le plus marqué nos rédacteurs.
Rétrospective 2020 - Sommaire
Chaque jour, une nouvelle partie de la rétrospective sera publiée et cet article mis à jour. Pour l'instant, voici ce qui est disponible :
- Les MMO les plus marquants par Agahnon
- 2020 - l'année des jeux du passé par Oulanbator
- Les jeux d'aventures et puzzles-games de 2020 par Grim
- Les hack'n'slash qui ont fait l'actualité en 2020 par Peredur
- Meilleurs jeux pour PC Linux en 2020 par Tchey
- La Switch, console des portages par Aragnis
- Les jeux de gestion/stratégie les plus marquants de 2020 par Seiei
- Ça a été leurs premières fois par NeoGrifteR
- Les jeux indépendants, un univers sur lequel compter par NeoGrifteR
- Les jeux marquants de 2020 par Glaystal
- Le Xbox Game Pass par Soviet Suprem
- Les jeux japonais par Lianai
Ça a été leurs premières fois par NeoGrifteR
L'essor des jeux indépendants n’est pas seulement dû aux développeurs expérimentés qui s’éloignent du carcan des grosses boîtes pour faire les jeux dont ils rêvaient. Dans le lot des titres qui nous arrivent, beaucoup sont le fruit du labeur de nouveaux venus qui cherchent à assouvir leur passion. Et la multiplication des outils et des moyens de distribution aident à leur donner un coup de pouce pour leur envol. Plusieurs de ces projets sont d’ailleurs arrivés cette année.
Les Français ont été nombreux à se lancer dans l’aventure. On compte par exemple le studio lyonnais Ars Goetia, créé par l’illustrateur Baptiste Miny. Leur premier jeu, The Blind Prophet, propose une aventure un peu simpliste, mais avec une forte identité visuelle. Du côté de Paris, on peut compter Douze Dixièmes, un groupe de huit personnes d’horizons différents qui ont décidé de mettre leurs talents en commun pour créer leur propre jeu. Il s’agit de Shady Part of Me, une aventure dans des mondes oniriques où une petite fille et son ombre s’entraident pour sortir de là. Enfin, même si le concept avait d’abord fait ses preuves avec une version issue d’une Jam, le studio Draw Me A Pixel (de Lyon, encore une fois) a également produit son premier titre : There is no game : Wrong dimension. Il s’agit d’une belle aventure où les situations se multiplient avec malice.
On remarque également que plusieurs studios ont décidé de se lancer dans des projets de plus grande envergure ou plus personnels après avoir officié sur des petits jeux en flash ou pour mobiles. C’est le cas du studio lituanien Hidden Layer Games qui nous a offert une belle et poignante aventure avec INMOST. Les Belges de Happy Volcano ont également franchi le pas en délaissant les jeux de commande pour se consacrer à the Almost Gone, une étrange aventure dans l’au-delà peut-être un peu trop maladroite. Quant aux Allemands du Studio Seufz, c’est l‘improbable ovni the Longing qu’ils nous ont apporté, expérience des plus étranges qui résonnait étrangement bien avec ce premier confinement dans lequel nous étions alors enfermés.
Mais que ce soit des expériences un peu gauches ou des essais élégamment transformés, tout cela augure des meilleurs hospices pour le futur des jeux vidéo indépendants.
Les jeux indépendants, un univers sur lequel compter par NeoGrifteR
Durant cette année 2020, on a pu à nouveau compter sur les jeux indépendants pour nous offrir des pépites originales, que ce soit dans le visuel ou le gameplay.
The Procession to Calvary nous a apporté notre dose d’humour anglais avec ses personnages complètement barrés et son style visuel à base de peintures de la renaissance. Et c’est notre instinct de prédateur qui a été titillé par le jouissif CARRION et sa créature tentaculaire qui s'en va massacrer ces pauvres humains.
Les jeux indépendants ne sont pas non plus que 2D et pixels. Même s’ils ont été épaulés par d’autres studios, One More Level nous a proposé son Ghostrunner : un cyborg s’adonnant au parkour dans un vaste complexe cyberpunk, le tout à un rythme qui ferait passer Apex Legends pour une promenade de grand-mère.
Entre deux mises à jour massives pour No Man’s Sky, Hello Games nous a également offert the Last Campfire, l’aventure d’un adorable petit personnage dans un monde rongé par le désespoir. La narration est d’ailleurs sublimée par la voix de Rachel August. Et quant à parler de bonbons pour les oreilles, difficile de ne pas citer the Pathless et la fantastique partition de Austin Wintory. Le monde proposé est également plaisant à parcourir, même si les inspirations sont visibles et le mode de déplacement pas toujours efficace.
Cependant, la scène indépendante n’est pas non plus un eldorado. On y trouve aussi de très nombreux titres anecdotiques, ainsi que quelques déceptions. Parmi elles, il y a par exemple Liberated qui proposait un mélange prometteur entre comics et séquence d’action, mais qui s’est est avéré assez rigide et creux. Il y a aussi le cas BPM: Bullets Per Minute avec son aspect qui pique et son contenu qui a du mal à se renouveler. Son idée de départ était pourtant des plus séduisantes : un FPS dans lequel il faut combattre ses ennemis en rythme avec la musique. Le concept ne devait d’ailleurs pas être si mauvais, car il n’a pas fallu attendre longtemps avant d’en voir des émules, comme Metal: Hellsinger.
Il ne reste plus qu’à espérer que les choses aillent dans le bon sens pour l’année prochaine. Certains studios ont d’ailleurs déjà enchaîné sur leurs prochains projets, comme Happy Volcano avec You Suck at Parking ou encore Atomic Wolf sur 4 Minutes to the Apocalypse. L’aventure n’est pas encore terminée.
Sur le même sujet :
-
19 janvier 2024
-
12 janvier 2024
-
12 janvier 2024
-
11 janvier 2024
-
10 janvier 2024
Réactions (45)
Afficher sur le forumPas de compte JeuxOnLine ?
Créer un compte